Soutien Au Roi Louis XX, Louis de Bourbon, Duc d'Anjou - http://www.sar-lxx.com/
Louis de Bourbon, « duc d'Anjou » | |||||
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Louis de Bourbon, duc d'Anjou | |||||
Succession(s) | |||||
Prétendant au trône | |||||
Titres | « duc de Bourbon » puis « duc d'Anjou » | ||||
Dynastie | Maison de Bourbon | ||||
Couronne | France | ||||
Prédécesseur | Alphonse de Bourbon, « duc d'Anjou » et duc de Cadix | ||||
Biographie | |||||
Date de naissance | 25 avril 1974 (1974-04-25) | ||||
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) | ||||
Père | Alphonse de Bourbon, « duc d'Anjou » et duc de Cadix | ||||
Mère | Carmen Martínez-Bordiú y Franco | ||||
Conjoint(s) | María Margarita Vargas Santaella, « duchesse d'Anjou » | ||||
Enfants | Eugénie de Bourbon Louis de Bourbon, « duc de Bourgogne » Alphonse de Bourbon, « duc de Berry » | ||||
Héritier | Louis de Bourbon, « duc de Bourgogne » | ||||
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Louis de Bourbon (de son nom de naissance Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco de Borbón y Martínez-Bordiú, en français Louis Alphonse Gonzalve Victor Emmanuel Marc de Bourbon né à Madrid le 25 avril 1974 est connu, à la suite de son père et de son grand-père, sous le titre de « duc d'Anjou », porté par leur ancêtre Philippe de France (1683-1746) avant de devenir Philippe V d'Espagne.
Depuis le 30 janvier 1989, il est le chef de la branche aînée de la Maison de Bourbon et est considéré par ses partisans, les légitimistes, comme l'héritier « naturel » de la Couronne de France sous le nom de Louis XX.
Sommaire[masquer] |
Biographie
À sa naissance, Louis de Bourbon est déclaré à l'état civil espagnol[1] comme « S.A.R.[2] don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú »[3], puis son acte de naissance est transcrit le 16 mars 1994 à l'état civil français au nom de « Louis Alphonse de Bourbon[4] ». Louis de Bourbon n'est cependant plus altesse royale en Espagne depuis 1987, cette distinction lui ayant été accordée par Francisco Franco et n'étant pas reconnue ni attribuée par la maison des Bourbon d'Espagne[5]. Selon certaines sources, l'administration française aurait délivré à Louis de Bourbon une carte nationale d'identité au nom de « S.A.R. de Bourbon, duc d'Anjou, Louis Alphonse[6] ». Il possède depuis sa naissance la double nationalité : française par son père (lequel était né de mère française) et espagnole par sa mère.
Louis de Bourbon est le second fils d'Alphonse de Bourbon (1936-1989), « duc d'Anjou », et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (née en 1951), fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, 10e marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, duchesse de Franco, grande d'Espagne. Louis de Bourbon est également l’arrière-petit-fils de Francisco Franco, qui dirigea l’État espagnol de 1939 à 1975 avec le titre de Caudillo. A titre indicatif, Alphonse de Bourbon, feu le père de Louis, était le neveu - c'est-à-dire le fils du frère - de Jean de Bourbon (troisième fils d'Alphonse XIII), ce même Jean étant père de l'actuel roi d'Espagne Juan Carlos 1°.
Il est baptisé dans la religion catholique le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, près de Madrid, avec comme parrain son grand-père paternel (absent à la cérémonie et représenté par Gonzalve de Bourbon) et comme marraine son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo y Martínez-Valdés (l'épouse de Francisco Franco).
D'abord titré par son père « duc de Touraine » le 19 septembre 1981, Louis-Alphonse de Bourbon fut ensuite titré « duc de Bourbon » le 27 septembre 1984, suite au décès accidentel de son frère aîné François de Bourbon (1972-1984).
Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, il poursuit des études universitaires en sciences économiques et financières et obtient un Master en Finance (administration et direction des entreprises) au CUNEF (Colegio universitario de estudios finacieros, Madrid). Il a également participé au programme MBA d'une université.
Il travaille trois ans pour la banque BNP Paribas à Madrid, puis, actuellement, pour la banque vénézuelienne Banco Occidental de Descuento, banque que dirige son beau-père à Caracas.
Il parle couramment plusieurs langues, pratique plusieurs disciplines sportives, en particulier l'équitation, le hockey sur glace, la natation et le polo. Il participe régulièrement à des régates.
Il épouse le samedi 6 novembre 2004 à 19 heures, en l'église Saint-Stanislas de Cracovie à La Romana (République dominicaine), María Margarita Vargas Santaella, issue d'une riche famille vénézuélienne. La presse people retient surtout qu'il porte l'uniforme de bailli grand-croix de dévotion de l'ordre de Malte et le cordon et la plaque de l'ordre du Saint-Esprit, dont il est in partibus le « 19e souverain grand-maître » (l'Ordre du Saint-Esprit a été supprimé en France en 1830, mais cette suppression par le roi des Français Louis-Philippe n'est pas reconnue par les légitimistes ; le « duc d'Anjou » avait été reçu chevalier du Saint-Esprit par son père en 1988). Après avoir vécu à Caracas, ils se sont installés à New York.
De cette union sont nés :
- Eugénie de Bourbon (5 mars 2007 à Miami, États-Unis), « fille de France[7] », baptisée le samedi 2 juin 2007 par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli, à la nonciature apostolique de Paris ;
- Louis de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « fils de France », titré « duc de Bourgogne[8],[9] » par son père ;
- Alphonse de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « fils de France », son frère jumeau, titré « duc de Berry[10],[9] » par son père.
Il déclare le 19 avril 2000, être « le successeur des rois de France », après la mort de son père dans un accident de ski (il est blessé au cou par un câble métallique tendu au travers de la piste) aux États-Unis le 30 janvier 1989. Il prend désormais comme nom usuel « Louis » tout court et reprend le titre de « duc d'Anjou » de son père et de son grand-père.
La querelle qui oppose légitimistes et orléanistes se poursuit puisque ces derniers invoquent le Traité d'Utrecht de 1713 comme acte de renonciation de Philippe de France, ancêtre direct d’Alphonse de Bourbon, à ses droits sur le trône de France. Les légitimistes maintiennent que le droit de la couronne est indisponible, ainsi aucun traité ne peut interférer sur l'ordre de succession de France.
Louis de Bourbon est depuis le 16 juin 1994 membre titulaire de la Société des Cincinnati de France, où il représente Louis XVI qui par son aide militaire avait permis l'indépendance des États-Unis d'Amérique ; il est en effet, conformément aux statuts de cette société, l'aîné des collatéraux en ligne masculine du roi, à défaut de descendance mâle subsistante.
Querelles dynastiques françaises
Louis de Bourbon est contesté dans ses droits de successeur possible des rois de France et de Navarre par les bonapartistes et les orléanistes :
Depuis l'extinction des Bourbons de la branche aînée, suite à la mort sans héritiers du comte de Chambord en 1883, les Bourbons dits d'Espagne sont devenus la branche aînée des Bourbons, et portent ainsi les pleines armes de France (généralement dans un écusson sur le tout des armes d'Espagne).
En 1988, la justice française a débouté Henri d'Orléans en sa demande d'interdire le port des armes pleines de France à Alphonse de Bourbon, père de Louis de Bourbon, du fait « que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu'ainsi, les princes de la Maison d'Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d'argent[11] ».
Henri d'Orléans a aussi été débouté le 29 mars 2000 dans une requête présentée devant le tribunal de grande instance de Paris afin de prendre comme patronyme celui de Bourbon et abandonner celui d'Orléans[12], refus confirmé le 1er février 2001 par un arrêt de la 1re Chambre de la Cour d'appel de Paris[12], arrêt entériné le 30 septembre 2003 par la Cour de cassation[12].
Ascendance
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| 16. Alphonse XII, Roi d'Espagne | |||||||||||||||
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| 8. Alphonse XIII, Roi d'Espagne | | ||||||||||||||
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| 17. Archiduchesse Marie-Christine d'Autriche | |||||||||||||||
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| 4. Jacques Henri de Bourbon, Duc de Ségovie | | ||||||||||||||
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| 18. Prince Henri de Battenberg | |||||||||||||||
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| 9. Princesse Victoire Eugénie de Battenberg | | ||||||||||||||
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| 19. Princesse Béatrice du Royaume-Uni | |||||||||||||||
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| 2. Alphonse de Bourbon, Duc de Cadix | | ||||||||||||||
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| 20. Richard de Dampierre, 1er Duc de San Lorenzo Nuovo | |||||||||||||||
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| 10. Roger de Dampierre, 2e Duc de San Lorenzo Nuovo | | ||||||||||||||
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| 21. Jeanne Marie Carraby | |||||||||||||||
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| 5. Emmanuelle de Dampierre, Duchesse de Ségovie | | ||||||||||||||
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| 22. Don Emanuele Ruspoli, 1er Prince de Poggio Suasa | |||||||||||||||
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| 11. Princesse Donna Vittoria Ruspoli | | ||||||||||||||
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| 23. Josephine Mary Beers-Curtis | |||||||||||||||
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| 1. Louis de Bourbon, « Duc d'Anjou » | | ||||||||||||||
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| 24. Andrés Martínez | |||||||||||||||
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| 12. José María Martínez y Ortega | | ||||||||||||||
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| 25. Catalina Ortega | |||||||||||||||
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| 6. Cristóbal Martínez-Bordiú, 10e Marquis de Villaverde | | ||||||||||||||
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| 26. Cristóbal Bordiú y de Prat, 9e Marquis de Villaverde | |||||||||||||||
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| 13. María de la O Esperanza Bordiú y Bascarán, 7e Comtesse de Argillo | | ||||||||||||||
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| 27. María de la O de Bascarán y Reina | |||||||||||||||
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| 3. María del Carmen Martínez-Bordiú y Franco | | ||||||||||||||
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| 28. Nicolás Franco y Salgado-Araújo | |||||||||||||||
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| 14. Francisco Franco Bahamonde, Chef de l'État espagnol | | ||||||||||||||
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| 29. María del Pilar Bahamonde y Pardo de Andrade | |||||||||||||||
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| 7. María del Carmen Franco y Polo, 1re Duchesse de Franco | | ||||||||||||||
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| 30. Felipe Polo y Flórez de Vereterra | |||||||||||||||
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| 15. María del Carmen Polo y Martínez-Valdés, 1re Madame de Meirás | | ||||||||||||||
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| 31. Ramona Martínez-Valdés y Martínez-Valdés | |||||||||||||||
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- 2000 : Bailli Grand-Croix d'Honneur et Dévotion de l'Ordre de Malte[13].
En raison de sa position de chef de la maison de Bourbon, aîné des Capétiens, Louis de Bourbon est depuis 1989 considéré comme « dauphin de France »[réf. nécessaire], titre également revendiqué par Jean d'Orléans dit « Jean de France », duc de Vendôme[réf. nécessaire].
Pour les légitimistes, Louis de Bourbon a droit depuis 1989 au titre de « Roi de France et de Navarre » sous le nom de « Louis XX », en raison de sa position de chef de la maison de Bourbon, aîné des Capétiens.
Il porte les titres de courtoisie de :
- de 1981 à 1989 : « duc de Touraine »,
- depuis 1984 : « duc de Bourbon »,
- depuis 1989 : « duc d'Anjou ».
- (fr) Thierry Ardisson, Louis XX : Contre-enquête sur la monarchie :
- Première édition : éditions Olivier Orban, Paris, 1986, 256 p., (ISBN 2-85565-334-7), (notice BNF no FRBNF348781259)
- Réédition au format de poche : éditions Gallimard, coll. « Folio » no 1912, Paris, 1988, 249 p., (ISBN 2-07-037912-4), (notice BNF no FRBNF34932638x) — Réédition précédée de : Lettre ouverte à M. Thierry Ardisson sur la monarchie française, par Alain Decaux.
- (en) Olga S. Opfell, Royalty Who Wait: The 21 Heads of Formerly Regnant Houses of Europe, éditions McFarland & Company, Jefferson (Caroline du Nord), 2001, vi + 248 p., (ISBN 978-0-7864-0901-3), (LCCN 00068375). Le chapitre (p. 11-32) relatif à Louis de Bourbon est titré : « H.R.H. Louis-Alphonse, Prince of Bourbon, Duke of Anjou: Royal House of France (House of Bourbon) ».